Thèmes

afrique amis amour annonce argent article bande belle bonne cadre carte chez

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Politique (320)
· Culture (282)

Rechercher
Derniers commentaires

nous vendons des cartes clonées fraîches vérifiées mais jamais "utilisées" et faisons des comptes bancaires av
Par Metropolis serenit, le 16.08.2025

nous vendons des cartes clonées fraîches vérifiées mais jamais "utilisées" et faisons des comptes bancaires av
Par Metropolis serenit, le 16.08.2025

nous vendons des cartes clonées fraîches vérifiées mais jamais "utilisées" et faisons des comptes bancaires av
Par Metropolis serenit, le 16.08.2025

nous vendons des cartes clonées fraîches vérifiées mais jamais "utilisées" et faisons des comptes bancaires av
Par Metropolis serenit, le 16.08.2025

nous vendons des cartes clonées fraîches vérifiées mais jamais "utilisées" et faisons des comptes bancaires av
Par Metropolis serenit, le 16.08.2025

Voir plus

Articles les plus lus

· NIZAR KABBANI : « Ne vous en déplaise »
· A la mémoire de DHIKRA, 1ère révoltée Tuniso-Arabe
· Construction d’une tour de plus de 1000m à Djeddah
· Souad Hosni : Cendrillon ou Mata Hari ?
· La lâcheté

· RUSSIE : 5 belles visites virtuelles du Kremlin de Moscou
· L’armée tunisienne est chichement équipée
· CONSTITUTION Graves atteintes à la liberté d’expression (3)
· The Economist : La TUNISIE est une démocratie
· Trois beaux gosses expulsés d’Arabie pour motif de beauté !
· Tunis Air vole plus haut qu'Air Algérie et Royal Air Maroc
· PREDICTION : Il y aura une deuxième révolution en Tunisie
· Egypte : Qui est le général Abdel Fattah al-Sissi ?
· Le trèfle à quatre feuilles
· Procès en France: Khadija Benguenna contre Mezri Haddad (II)

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 08.11.2011
Dernière mise à jour : 13.04.2015
692 articles


Chroniques d’une invasion annoncée

Publié le 06/07/2012 à 23:38 par ridhabenkacem
Chroniques d’une invasion annoncée

 

 

 

Au commencement, il  n’y avait que des tunisiens. À la fin il n’y avait plus que des maghrébins. Voilà en substance, le résultat le plus probant qui sera porté au crédit d’une troïka aux abois qui aboie  alors que la caravane des damnés de l’histoire s’estompe, petit  à petit à l’approche de la trappe qui se fait de plus en plus béante sous ses pieds. 


Un débat qui n’en est pas un  


Cette décision qui concerne  10, 7 millions d’âmes vivant en Tunisie et 1.5 million d’autres qui vivent sous d’autres cieux, a été confisquée, au nom d’une légitimité des plus douteuses par quelques personnes peu éclairées ayant toujours vécu à l’ombre. La vraie. Celle de l’inculture et de  la gabegie. Leurs explications dérisoires auraient été très agréables à suivre n’eussent été les conséquences catastrophiques qui risquent d’en résulter  pour un petit peuple sur le point de se voir de nouveau envahi par une multitude de laissés pour compte, soit disant maghrébins. Les personnages qui viendront manger notre pain seront attachants et nombreux, attachants à nos terres et nombreux à   nous chasser de chez nous, sans état d’âme.


L’héroïne, du jour est une jeune troïka fantasque qui s'attache aux habitants de la Tunisie comme aux derniers de ses soucis. A l’énoncé de ses actes, on découvre également les difficultés des habitants de ce pays pendant la période postrévolutionnaire et l'occupation qu'ils subissent par les Nahdhaouis tous barbus tous barbants accomplis.


C'est une période désagréable et détestable avec de nombreux traits d'humour très british, Ghannouchi ayant été imprégné, au delà de toute mesure, par le smog londonien.
Mais la forme choisie (une invasion légale) m'a donné quelques difficultés pour rentrer dans  la logique de ces cons pourris. Et oui, les descriptions des personnages sont très légères, comme vous le savez et on a du mal à les définir. J'ai aimé cette nouvelle tragédie même si la fin est très prévisible. D’ici à quelques années, ma vie sera celle de quelqu’un d’autre qui vivra avec ma carte d’identité ...

 

dépaysant.  


Au moment de l’annonce de cette nouvelle, je n'ai pas succombé au battage médiatique fait autour. Il a fallu attendre l’ouverture des frontières le premier juillet, et surtout la période estivale, propice à ce genre de rhétorique, pour me plonger dans ce débat qui n’en est pas un car on ne nous a pas laissé le temps d’en débattre dans les formes convenues. Comme d'autres personnes l'ont noté avant moi, c'est le « 9arar » idéal pour les vacances d’été, celui-là même qui vous ramène à la case départ si jamais vous l’avez quittée. L’avons-nous quittée, du reste ? 


En « voulant » relancer le secteur touristique moribond par l’invasion des barbares armés, les auteurs ont réussi un pari, celui de pourrir les vacances de nos esprits. J'ai littéralement dévoré ce fait d’été, mes neurones chauffés à blanc, même si j'avais deviné le final au premier tiers des regards échangés. D'une lecture très agréable, parfois cocasse et drôle, mais surtout prenante, cette décision se lit d'une traite mal assurée. Certes, il ne s'agit guère d'un vécu qui marquera l'histoire de la pensée humaine mais qui se déchiffre avec plaisir, et surtout un plaisir de commentaire que l'on veut faire partager. Je l'ai prêté à ma confidente et mon admiratrice, qui toutes deux l'ont dévoré d'une traite de blanches mal blanchies. On peut y voir le signe d'un bon épisode d’un feuilleton à rebondissements grassouillets, grâce à MBJ et Mehrzia la harza qui officie pour la « propreté » du corps constitué.

 

Sympa pour les vacances  


J'ai reçu cette décision au début des  vacances d’été et je pense que le timing était bien choisi. Léger et original, ce nouveau drame de notre vie m'a fait passer de bons moments sans dire plus. Tout n'est pas parfait et ce qui m'a le plus gêné c'est l'absence de style de chacun des personnages ayant pris cette décision en lieu et place de ces millions de tunisiens qui ne sont plus déjà maitres de leur destin sur leur propre sol millénaire et millionnaire, obligés qu’ils sont à le céder, de gré ou de force, à ceux qui vont venir grossir les rangs des quelques rares fidèles qui s’accrochent encore à une troïka perverse et tronquée à la recherche de son propre renouveau. Pour ceux qui ne l'auraient pas compris, cette décision est en fait le résultat de l’érosion de l’électorat de trois partis qui ont confisqué nos vies et hypothéqué, à jamais, celle de nos enfants mal nés.  Une vraie compilation de l'échange de mimiques entre un égaré de la vapeur londonienne et les habitants de la Tunisie dans les années de braises, et qu'ils soient bouchers, boulangers, avocats, ou écrivains scribouillards, ils pleurent tous de la même manière. Si les Nahdhaouis avaient créé un style propre à chacun, cela aurait donné un peu plus d'épaisseur à l'ouvrage. Mais l'ensemble reste terne et je le conseille, uniquement, à ceux qui n’aiment que le bleu de la colombe au bec de vautour tout aussi bleu.


Une romance agréable et sans prétention  


Une Tunisie débarrassée de ses tunisiens les plus coriaces les plus  immunisés contre le virus qui baigne notre contrée, une Tunisie  légère de s’être débarrassée d’El Ibdillia et des artistes maudits, une Tunisie  qui rappelle certains films d'auteurs mal connus, un peu farfelus mais remplis de joie de vivre admirateurs d’un Cheikh lunatique qui nous tient à sa merci, voila le but ultime de cette décision impolie pour tout ce beau monde qui aura vite fait de débarrasser le plancher de leur ancêtres mal enterrés

 

Après la seconde République, un jeune Tunistan entrera en contact, comme par hasard, avec l'un des anciens habitants de la défunte Tunisie, devenu membre d'un cirque comique itinérant au nom curieux de cercles des oubliés de l’histoire des bouffis. Intrigué, le Tunistan découvrira une petite communauté unie dans l'adversité, et sous le charme ravageur du Cheikh, décidera de leur rendre visite pour trouver matière à un nouveau pogrom des plus marrant, pourquoi pas une invasion chinoise, tant que l’on y est ? On y sera ? Alors, devrais-je dire, tant que l’on y sera.

 

Sympathique invasion d'été  

 

On m'a offert cette décision à mon second anniversaire de l’année, à ma grande joie, car j'avais déjà repéré ce titre farfelu au sein de la constituante où il ne siège jamais, mon titre préféré. Je dois dire que j'ai vraiment apprécié ce Chheikh tout fumant, tout enfumé, même s'il faut un temps d'adaptation pour mémoriser tous ses traits, les anciens comme les plus récents en attendant les prochains, ceux du Tunisitan une fois pleinement constitué, plein de nouvelles dents de nouveau né.

 

Effectivement, comme le disent les critiques précédentes, le style n'a rien d'incroyable et l'histoire non plus, mais c'est un joli portrait d’un Cheikh tiraillé entre son époque révolue et le souvenir/projection de celle où il aurait aimé vivre sa misérable vie ainsi que la mièvrerie de la notre, toutes deux confondues. J'ai aussi apprécié la description annoncée de ce pays surpeuplé de Djihadistes, s’entretuant à force de ne plus trouver de vie à supprimer. J’avais l'impression d'y être ! En bref, c'est une jolie mort facile et rapide, farcie de farces à n’en plus finir de mourir de rire…

 

Un subversif moment très agréable pour les envahisseurs   

 

Un espace vital envahi par des hordes sauvages et spolié aux cons qui n’ont pas su le préserver. C’est finalement si léger et ma foi fort sympathique pour notre progéniture appelée à ne pas voir le jour, ni d’ailleurs la nuit car pour cela il faut un pays et ce pays ne sera pas le leur, étant déjà réservé et pris pas les futurs électeurs de ceux qui sont, définitivement, cuits auprès de nous.

 

N’ayant plus en sa possession un pays qui lui a  appartenu, le Tunisien moyen, très, très moyen habitant, maintenant, des îles de Zembra et de Zembretta, les Jamours Likbir et Essghir décident de se plaindre à L’Idiot, rêveur né, qui habite à Londres, à l’endroit même où le Cheikh a laissé ses graffitis  et ses déchets organiques, lieux de cultes obligés pour ses hordes sauvages en hardes habillées. Là va débuter une correspondance entre l’Idiot et quelques habitants des iles perdues d'un cercle restreint au nom pour le moins étrange, voire loufoque, pour ceux qui ne voient que le bout de leur nez : Cercle des rescapés au nombre de zéro plus l’infini. Appuyez sur la touche « echap » pour revenir sur vos pas meurtris et retrouver le plancher des vaches élues. Oh la vache ...

 

Malgré une fin franchement prévisible, ce thème donne envie d'être pendu jusqu'au bout des orteils dégonflés. L'idée d'un carton catin épistolaire, libertaire est assez originale pour ne pas être relevée. Les personnages sont très attachants de ces attaches amarres de gros rouliers pleins de routiers, grossiers personnages de tous âges de tous sexes blasphémateurs devant l’éternel entre deux prières mal tournées : Tounis étant la nouvelle Kibla des envahisseurs hilares de leur farces, facétieux de leur tours de derviches et rigolards de leurs rictus hideux.  J'ai pris un réel plaisir tout au long de la lecture de ces événements savoureux pour mon goût  si dégouté de soigner mon goitre au goutte à goutte du désespoir, même lui, perdu et jamais retrouvé!

 

Agréablement désuet  

 

Rien ne me prédestinait à choisir ce destin croisé, pourtant, le pays original, Tunisie, qu’on l’appelait, m'a fait sourire et je me suis laissé tenter d’habiter ce nouveau pays barbare né en Barbarie. Certes, ce pays n'est pas un chef-d’œuvre de la création artistique ou historique, l'idée de la plaque tournante de tous les trafics possibles est bonne mais pas assez travaillée. Le style est assez uniforme malgré le grand nombre de correspondants et d’intermédiaires, le thème de l'Occupation n'est pas assez creusé, Ennahdha  mériterait d'avoir davantage de place, c'est un peu fleur bleue par moment, et la fin est sans surprise, chacun vendant son prochain à qui mieux-mieux.

 

Toutefois, j'ai retrouvé dans ce Tunistan les sensations que j'avais eu, enfant, en lisant "Le petit poucet": une mie de pain, des personnages attachants, des situations espiègles, le tout fleurant bon, le désuet. Le petit enfant en moi a été totalement satisfait ! Alors même que si on s'y attendait un peu, on est content que ça se termine bien. Que l'histoire d'amour islamiste niqabée soit hésitante et platoniquement phallique, et que les gentils personnages restent sur leur belle île pour y vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants, c'est aussi cela, prendre du plaisir avec un sexe opposé, tout opposé, sinon, exposé, explosé, implosé ou imposé. Cela s’appelle viol au singulier et l’on y jouxte, collectif, à tous ces verbes conjugués.

 

Trafic en tout genre, sans plus.  

 

J'avais lu beaucoup de choses sur Les Cercles des trafiquants invétérés et des amateurs d'épluchures de patates et je les ai, finalement, trouvés implantés dans le nouveau pays  sans frontières aux quatre vents soufflés.  Après tout c'était le moment ou jamais, l'été arrivait à grands pas et il risquait d'être emprunté rapidement par beaucoup de zouaves qui risqueraient de ne plus  le rendre et j'ai, donc, décidé de m'y mettre, tout nu en trois après-midi piscine noyée.

 


Au risque d'en décevoir, je sais qu'il y en a qui passeront par là, dans dix ans et trouveront que ce pays n’est plus aussi couru, et ce ne sera pas plus mal qu’aujourd’hui. L’espérance de vie de ce genre de décision n’excède que de peu celui d'un Chick-lit et ce seulement grâce au titre accrocheur des fantassins du bon dieu livrant Djihad aux mécréants sur fond de trafic de drogues, de contrefaçons, d’alcool frelaté d’enfants trouvés de filles volées, d’organes vitaux mal prélevés, de traite de blanches lactées et de tout ce qui s’achète et se vend dans le désordre du tiercé  . Non franchement. Oui il se vit, je ne vais pas dire le contraire, mais on est loin de la grande aventure que certains semblent y voir. D’autres nous ont précédés sur la même voie du déclin annoncé. Ce n'est pas parce que c'est du déjà vu que c'est fantastiquement fantastique. Le style est trop simple, tout le monde peut comprendre et rejoindre Le Cercle des cons pourris des amateurs d'épluchures de patates. Il n'y a pas vraiment d’idées recherchées et je doute que ce soit la faute du traducteur de ces znouchs dévergondés, le sieur  Dilou, j’ai nommé.


J'ai évoqué le genre plus haut et je pense vraiment que cet événement s'apparente aux Chick-lit. Je n'ai rien contre, je suis un homme, j'en lis l'été, je connais tous les accro du shopping interdits, par exemple je vous accorde que le rappel historique des décisions prises depuis des années par des bourriques paresseux est vraiment nul et non avenu en cette période où tous les textes juridiques sont dépassés. C'est de la littérature de plages polluées. Rien de plus. On peut croire, au début, qu'on va nous parler de l'occupation de la petite île de Jalta, on nous en parle, oui, mais assez maladroitement et on voit le côté cul-cul de la praline arriver avec ses gros sabots très, très vite amochés par les maitre-noyeurs noceurs de poissons frits et mal pris dans les filets de la Mafia, Camorra  et de Causa Nostras, réunies. La fin est prévisible, très prévisible, tellement prévisible qu'on se dit que non, elles (Nahadha  et ses compères) ne vont pas nous mettre ça comme fin. Et bien, si.

 

Je crois que la nième de leurs aventures en dit trop, Rached n'arrive sur l'île que dans la deuxième partie de l’épisode qui est divisé en deux parties, oui ça fait redondance c'est moche. Du coup on attend on attend et c'est long. Les personnages sont assez agaçants. Trop de bon cœur, on en viendrait à croire que les gens sont soit tout bons soit tout mauvais. La magouille de la Harza, c’était assez mal vu, on n'y croit pas. Pas du tout. J'ai trouvé Hammadi détestable, vraiment, et ce dès la première parole non prononcée. Vous avez dû remarquer que j'ai du mal avec les personnages principaux féminins et masculins, oui je vous l'accorde, mais là où Moncef aurait pu être un homme, je ne l'aurai pas aimé non plus. Où vit-il pour envoyer des théières au visage de son interlocuteur parce qu'il n'est pas satisfait de la tournure des événements libyens, les seuls exclus, du reste, du festin  annoncé? J'en ai même eu de la peine pour MBJ, le débile mental dans sa splendeur, gratin gratiné de la comédie ratée. A sa mort on ne dira même pas qu’il a vécu. Il a survécu ? Raté, il a été concubiné le cher cocu.

 

En politique de transat on a vu mieux, sur une échelle de 5 je mettrai à MBJ un 0,5, mais on peut ajouter 0,5, si vous voulez. Pour peu que l'on ne soit pas trop regardant sur le ficelage du personnage, on peut y aller. Par contre faites-le vous prêter, le heurtoir de ce bas perché, car à 5 millimes l’unité, c'est cher payé.


Trop d'anecdotes  


C'est un petit soulagement de voir que je ne suis pas le seul à ne pas avoir apprécié cet ouvrage mal ficelé. Pourtant, le titre invasif est particulièrement original, et m'a tout de suite intrigué. L'effet s'est malheureusement vite dissipé. A priori, je n'ai rien contre les décisions rapides, mais dans le cas présent je n'en suis absolument pas fan, qu’on se le dise. Les invasions sont, parfois, particulièrement courtes, ce qui ne me laisse pas le temps de "rentrer dedans" comme avec un vrai chapitre de tranche de vie ou de tronche de con médecin farceur pour la vie. De plus, ce qu'elles racontent, ces invasions, ne m'a pas intéressé: les aspects les plus intrigants de l'histoire sont noyés dans des anecdotes inutiles, à mon sens, peu aiguisé. A certains moments, j'avais l'impression de lire des contes à dormir debout, ou une discussion par SMS d’ados mal inspirés. Ce n'est pas ce que j'attendais.

 

En outre, il me semble que les personnages sont trop nombreux, après tout c’est une invasion annoncée, car même chez mon amie djerbienne et ses deux sœurs, cadette et ainée,  j'ai eu, parfois, des difficultés à savoir qui était qui. Les caractères des protagonistes, hormis un ou deux,  ne sont pas assez développés à mon goût, ce qui fait que j'ai eu du mal à m'attacher à elles. Je ne m’attacherais jamais les pieds à un bloc de béton spécial-noyés. Il y a aussi trop de bons sentiments pour moi  et pour mes amies insulaires qui seront bientôt délogées pour la mauvaise cause des trafiquants en tout genre réunis en guildes des marchands honnêtes, bosseurs et croupis. Et pourtant j'aime ça, les histoires pleines de bons sentiments; mais là, trop, c'est trop...


Quelques aspects intéressants toutefois: la situation des îles tuniso-italiennes, la Deuxième Guerre Mondiale du Soldat Rayan-Ghannouchi, le maudit, malheureusement traitée de façon plutôt anecdotique.  le personnage de Rayan, central dans l'intrigue, mais absent sur le pourtour méditerranéen, peuplé de pirates, de corsaires et de flibustiers des temps perdus. Barberousse avait aussi une longue barbe de janissaire mobilisé pour une cause perdue. Kemal l’a remisé, une fois pour toute, au fond du garage de l’histoire. Comment a-t-il fait pour sortir de sa prison d’Anatolie ?  .


Bref, je suis loin d'être emballé, déballé et réemballé pour une expédition  secrète des drogfans internationaux occupés à laver leur argent sale dans ma baignoire remplie d’armes liquidant à tout va des âmes vendues aux enchères de l’Histoires des hordes sauvages de l’humanité. Atchoum !! A mes souhaits ? lesquels, s’il vous plait ?


On ne vous demande pas votre avis  

 

Non, El Grillo-Moncef, tu n'es pas seul à ne pas comprendre ... Moi aussi, j'ai découvert ce charabia sur le tard de ma vie.  Faut-il y voir un lien ? Je dois avouer, moi aussi, que je me suis ennuyé à un point rarement atteint par quelqu’un en fin de vie. Vous, Tunisiens postrévolutionnaires accomplis, pourquoi voulez-vous que l’on vous prévienne un ou deux ans à l’avance de la mise à plat des frontières de votre pays, comme le font d’autres pays ? Pour que vous preniez vos dispositions ? Allons, donc, laissez-vous faire et vous irez droit au paradis, vos dispositions, vous les couchez sur vos testaments, témoins de votre impuissance avérée. La preuve, vous ne laisserez point de descendance pour ouvrir ou lire vos testaments  non écrits. Ne sont-ils pas couchés ?


Vous voulez avoir à dire votre mot ? Ah bon vous en avez, des maux ? Un référendum ? Pourquoi avez-vous élu  ceux qui décident, maintenant, pour vous ? Pour leur demander de vous demander votre avis, chaque fois que l’enjeu est le pays? Hihihihi, laissez moi rire tant que c’est gratuit!!!

 

Le personnage principal, Rached, dilettante petite bourgeoise, se veut anticonformiste et plein d'esprit. Personnellement, il m'a fortement exaspéré. Le verbe est gnangnan, le sujet nunuche, le tout, creux comme une patate à farcir par une colonie de vers pourris !

 

Et puis, la répétition du sempiternel « Cercle d’élus légitimes constituant le corps de la Constituante constituée d’épluchures de patates importées » dans un nombre incalculable de lettres frise l'overdose ! (qu'on ne me parle plus de pommes de terre avant un bon moment !)
Les quelques passages sur l'occupation annoncée du pays, ne font qu'effleurer le sujet. De toutes manières, le thème central du destin tourne autour des amourettes de Hammadi et de Moncef, le reste n'est qu'illusion. Mêmes les "méchants" dans cette histoire sont pitoyables, une vieille mégère, notamment, qui peine à jouer le rôle de faire-valoir : La Tunisie non apprivoisée.

 

Cela m'a fait penser à l'élégance du hérisson ou de ras el 3afs par sa volonté d’exacerber les bons sentiments. Même si la caricature n'est pas absente de certains personnages de "L'élégance ...", l'histoire ne manque pas de charme.

 


Si la tourte aux épluchures de patates semble un mets quelque peu frugal, ce thème de l’ouverture des frontières a le goût d'un gros gâteau à la crème, lourd et écœurant. Et quitte à suivre un feuilleton à épisodes innombrables, je conseille vivement "Les liaisons dangereuses" ! de Stendhal/Larayedh de la grande Avenue

 

Mystère  

 

Pour conclure, il y a des mystères dans l'univers que l'on ne peut expliquer: le triangle des Bermudes, le Yéti existe-t-il?, Comment fait Ghannouchi pour que la tête de Marzouki ne s'éloigne pas de plus de 20 centimètres de sa Chlaka quand il court? Comment soigner un rhume du bison futé  de Carthage?...


J'ajoute à cette liste infinie le comment fais-je pour avoir, parfois, un goût si divergent d'autres lecteurs d’événements émérites et plein de talent pour ne pas dire foulés au talent ? Bref, la problématique est posée.

 


Alors, je me suis tour à tour ennuyé, désintéressé, certains thèmes relèvent quelque peu mon éveil quand il s'agit de passages sur l’invasion annoncée. Mais l'eau de rose, les bons sentiments, et la structure sous forme de séries de lettres, ça ne m'a pas suffi, non, pas moyen. Dommage, les sucreries j'aime ça d'habitude mais ici, le bonbon est resté collé au papier, navré. Un bravo au passage à la version libyenne, très réussie. 5 acteurs différents, l'effort est, vraiment plaisant. Tans pis  pour les jaloux, ces damnés de la terre, chassés da la terre de leur aïeuls, eux- mêmes envahisseurs en leur temps ayant piétiné sans pitié les habitants légitimes de ce pays. Mais qui s’en souvient vraiment pour de bon ou mauvais ?


Finalement tout est mal qui finit mal. 24 heures après l’entrée en vigueur de cette contestable et détestable décision, Bouchklaka se manifeste à la télé (Il aime ça, la télé), pour démentir son secrétaire d’Etat aux Machins Inconnus : Jamais une telle décision n’a été prise, nous rassure-t-il.


Vous pensez que ce qatari a peur de justifier de son passeport à son prochain voyage hors du pays lui qui n’est ni tunisien, ni maghrébin ni même africain ? Vous pensez, peut-être, que son secrétaire d’Etat a mal interprété les ordres reçus en ce qui concerne les qataris et les enturbannés d’Arabie autorisés à venir, sans passeport, chez nous, en lieu et places des maghrébins mal lotis?


Non, vous n’y êtes pas du tout. Ce con a battu en retraite au vu de la réaction, presque guerrière, des autorités de l’Algérie. Enahdha, se permet de décider pour les algériens, non mais vous la voulez quelque part sur vos culs, l’armée de l’Algérie libre et souveraine seule habilitée à parler au nom de l’Algérie ? Déjà que vous avez voulu aider vos semblables, islamistes illuminé,  lors des dernières élections en Algérie et le blâme vous l’avez reçu. Dites, vous l’avez bien reçu ?  Vous voulez maintenant que l’on vienne vous chasser de notre province de l’est, la Tunisie ? L’on ne vous garde là que pour faire peur à nos électeurs si jamais ils seraient tentés de suivre leurs instincts primaires, il nous suffit de leur dire : Regardez, donc, ces singes qui « gouvernent » en Tunisie. Regardez, donc, ce pays, jadis prospère, redevenu une Amazonie.

 

Qu’on se le dise, ces cons regarderont à deux fois avant de tourner, à nouveau,  leurs yeux vers l’ouest de la Tunisie. Dodomma veille et ils ont peur, ils dorment mal la nuit ces rigolards mal blanchis, maintenant, que de l’Algérie, ils ont une peur bleue,

Commentaires (2)

mounirarajab le 07/07/2012
C est la réalité de gout amer qui ne cesse de nous blesser ! De partout le désordre, de toute part l anarchie qu on est obligé de subir: déclaration des décisions graves,la rejeter par la suite..Bref c est la pagaille!!


tunesdidon le 08/07/2012
Et dire que notre Marzouki pensait que les maghrébins allaient accourir dans un pays à la dérive, gouverné par des tartuffes et présidé par un Tartour!!!
http://tunesdidon.centerblog.net


Ecrire un commentaire